Le village
Moussais ou Moussay, "Musciacus" en 673, n'est plus qu'un hameau, sur la rive droite du Clain après avoir été le centre d'une paroisse partagée entre la commune de Beaumont et celle de Vouneuil sur Vienne
Le village de Moussais ou Moussay se composait d'un bourg d'une dizaine de maisons sans commerce, ni artisanat signalés, d'une église Saint-Hilaire de Moussais et des lieux-dits Bataille et Velaudon. Il est traversé par le Clain et courait jusqu'à Beaudiment. En avril 1820, Moussais est démembré. La rive droite du Clain (Moussais) est rattachée à Vouneuil et la rive gauche (Beaudiment) à celle de Beaumont.
Un ancien gué sur le Clain, permettait le passage sur la rive d'en face dans les contrebas du château de Beaudiment.
L'église paroissiale de Saint-Hilaire fut une annexe de la chapelle de la Madeleine de Beaudiment.
En 1831, son église, la sacristie et le cimetière furent vendus. Aujourd'hui, ils ont complètement disparus. Une des cloches, baptisée en 1786, a été transportée en l'église Saint-Etienne de Vouneuil. Le produit de la vente servit à refondre une cloche cassée de cette dernière.
On trouve dans les écrits la trace d'un prieuré de Moussay, appartenant à l'ordre de Tiron. Congrégation bénédictine, fondée en 1105 par Bernard d'Abbeville (ou de Tiron), abbé de Saint Cyprien de Poitiers (abbaye dépendant de la Chaise-Dieu), dans un monastère à Tiron dans la fôret de Craon (Perche). Elle compta jusqu'à 23 abbayes et 80 prieurés.
Le château de Moussais
(Propriété privée)
Peut-être construit par Emmanuel d'Outreleau après son mariage en 1655 et avant 1673 où « il gère son bien et est dit maréchal de Bataille de l'armée de Sa Majesté ».
Le château actuel fut construit dans les taillis et les vignes, en 1884 par le Comte de Laizer, époux de Jeanne de CAMPAGNE, fille du Comte de CAMPAGNE, aussi propriétaire du Fou.
Moussais, lieu où se serait déroulée la célèbre bataille qu'on mené les Francs contre les Maurs. En 732, Charles MARTEL y battit les troupes arabes d'Abd-er-Rahman. Ces derniers auraient été exterminés dans « le ravin de la mort ». Une légende est née : « le vent de la mort », aujourd'hui tombée dans l'oubli.
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